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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 22:38

Nom de dieu, c'est pas demain qu'on verra le Père Spicace traîner dans une église, une synagogue, une mosquée ou n'importe quel autre endroit où faut se mettre à genoux et faire des courbettes. Ou alors c'est pour aller y pousser la chansonnette façon mécréante, juste par pure provocation. Rien que voir la tronche des bigots et des bigotes quand résonne «le Père Duchesne» au milieu de leurs prières, moi ça me fout en transe.

« Pour mériter les cieux, nom de dieu
Voyez-vous ces bougresses
Au vicaire le moins vieux nom de dieu
S'en aller à confesse sang dieu
Se faire peloter les fesses, nom de dieu... »

Le kif, les aminches, les églises sont faites pour y chanter et il y a souvent une chouette acoustique. Passés ces petits plaisirs, faut reconnaître qu'il n'y a pas grand chose à foutre dans un lieu de culte à part perdre son temps. Aujourd'hui, malheureusement, on ne peut plus se foutre de la gueule des croyeux comme avant. C'est plus dans l'air du temps. Faut dire que, jusque là, je n'étais pas le dernier à cracher sur les religions. Mais ça c'était avant. Quand je croyais que les religions entravaient que pouic à la primordiale émancipation de l'humanité de toutes les tyrannies qui l'oppressent encore. Je pensais même qu'elles étaient une entrave aux progrès scientifiques et sociaux. Franchement, foutre dieu, faire gober au XXIème siècle qu'il ne faut pas boulotter de sauciflard et autres cochonnailles alors que ça fait belle lurette que l'humanité a réglé le problème de leurs conservations, ça craint du boudin. C'est vraiment prendre ses ouailles pour des teubés. Mais ça, c'était avant. Maintenant je respecte. Chacun est bien libre de choisir son tortionnaire, sang dieu, je m'en bas les glaouis. Va pas croire que je me chouardise pour autant. C'est pas encore que je vais marcher avec les fascisants de tout poil au prétexte qu'il faut aimer son prochain, même si c'est un sale con. Sûrement pas, crénom de dieu. Mais faut savoir reconnaître ce qu'il y a de bon dans les religions. Le niqab ou autres burqas par exemple, tu pourrais croire que c'est le summum de l’asservissement des femmes. Pas du tout, c'est l'avenir de l'humanité, c'est moi qui te le dis. C'est même l'objet de notre libération. Je suis solidaire de toutes les femmes voilées et je revendique même haut et fort que le port du voile intégral soit généralisé, même pour les poilus. Après les salafistes, je propose, en tant que «sassuffiste», d'avoir le droit de porter une sorte de niqab couvrant intégralement toutes les parties de mon corps reconnaissables par les putains de moyens modernes de contrôle des populations, vidéos surveillances, caméras de reconnaissance faciale, appareils de contrôle des empruntes digitales tel le PARAFE ou autres merdes du genre qui participent au fichage généralisé de la population... Ça fera bien la nique à tous les baltringues qui pondent chaque jour des lois toujours plus liberticides.

Ainsi, grâce au niqab, on va les niquer, nom de dieu.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:48

bombe.pngMille marmites, ça pétarade dans toute la ville. Pétards « Ben Laden », « Coco » ou « Spiderman », y a pas un instant de répit tellement ça canarde de partout. Tremblez braves gens les émules de Ravachol sont de sortie. Dès l'approche des fêtes de fin d'année, la tradition la plus choucarde de Guyane revient, c'est la tradition des pétards. Cette tradition consiste à balancer des pétards partout où c'est possible, surtout si c'est interdit. Du coup, chaque année, le préfet et les maires sont sur les dents et édictent des arrêtés pour interdire, ou tout du moins réglementer, l'utilisation de ces explosifs dans les lieux publics. Car oui, les aminches, ce sont bien de vrais explosifs que la jeunesse utilise. De la bonne poudre à « boum-boum » venue de Chine via le Suriname sans passer par la case taxes douanières ou bureau des normes françaises. Là, il faut dire que les chinois ils s'y connaissent bien en pétards, poudres explosives et autres artifices. Ça fait plusieurs milliers d'années qu'ils peaufinent la formule et le résultat est là. On se croirait revenu au temps de la Propagande par le fait quand, à la fin du XIXème siècle, Ravachol, Simon, Henry, Vaillant ou Meunier faisaient trembler les bourgeois à coup de marmites bourrées à la dynamite. Le bon populo chantait alors avec le Père Lapurge : « J'ai des pavés et de la poudre,/ De la dynamite à foison/ Qui rivalisent avec la foudre/ Pour débarbouiller l'horizon. » Légitimement lassés de se faire exploiter et de ne récolter que de pauvres miettes de leurs durs labeurs, les anars de l'époque pensaient venir à bout du capitalisme au son de l'explosion. Ainsi ils se vengeaient aussi d'un certains nombres d’exactions que les forces de répression avaient commises contre le peuple, en tirant sur des grévistes par exemple, pour protéger les intérêts de gros patrons bourgeois. Bon nombre de ces camarades anars ont d’ailleurs fini ici, au bagne, payant sévèrement leurs actes de guerre sociale. Si on ne peut honnêtement pas dire que les anars en sont à l’origine, il est plaisant de penser que, aujourd'hui, c'est cette tradition de résistance à l'oppression que perpétue la jeunesse guyanaise en dézinguant à tout va à coup de pétards. De toute évidence, le geste est là... reste à savoir quoi en faire. Car il ne suffit pas de savoir manier l’explosif encore faut-il le faire à bon escient. Dans cette affaire, une chose est sûre, pour que l'acte soit vraiment esthétique il faut qu’il prenne une dimension politique.

censure-copie-1.png

Ainsi, on rendra hommage à la la bonne et toujours d'actualité guerre sociale en chantant sur l'air de la Carmagnole :


Dansons la Ravachole, Vive le son, vive le son
Dansons la Ravachole, Vive le son de l'explosion.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 00:09

Hommage à Schultz

« Mort aux vaches, mort aux condé ! »

Voilà là un putain cris de révolte, les aminches, largement popularisé par le groupe de punk rock Parabellum et son chanteur mythique Schultz. On leur doit, non content d’avoir remis au goût du jour une vieille chanson de bagnards, d’en avoir fait un véritable hymne à la liberté. La ritournelle est maintenant si connu que n'importe quel clampin ajoute aussi sec : « Vive les enfants de Cayenne, A bas ceux de la sureté ».

Il faut dire que les quelques mots de ce refrain représentent bien à eux seul le cri de désespoir des dizaines de milliers de pauvres gars que la justice de la République française a expédié ici, en Guyane, pour s’en débarrasser. La plupart d’entre eux, miséreux parmi les gueux, ont été condamnés pour des broutilles, vol, menu larcin ou vagabondage. Certains, on l’oubli trop vite, pour leurs idées politiques. C’est le cas de pas mal d’anarchistes, dont l’administration pénitentiaire avait soin de bien stigmatiser comme détenu particulièrement dangereux à surveiller de près tant leur capacité de révolte était grande. C’est sans doute à eux que l’on doit la plupart de ces bons apophtegmes contre l’ordre établi… et si on les chante encore aujourd’hui à plein poumon, c’est qu’il y a bien une raison.

Mort aux vaches :

L'expression n’a rien à voir avec l’expression bovine du regard des forces de l’ordre mais date sans doute de la guerre contre la Prusse en 1870. Les prisonniers français se trouvaient alors gardés par des prussiens. Et comment dit-on « un garde » en allemand ? Je te le donne en mille, Émile, « Ein Wach ». Mort aux Wach devient Mort aux vaches dans la bouche des bons bougres français qui n’entravent pas grand-chose à la langue de Stirner. Quoi de plus naturel alors que cette expression soit utilisée dans la colonie pénitentiaire. Quoi de plus normal d'en faire le refrain de la chanson la plus populaire du bagne de Guyane.

Mort aux condés :

A première vu ça semble facile, les condés c'est les flics, les poulets, les schmits, les roussins, les poulagas, les keufs... bref la police. Oui mais pas que. La référence vient avant tout du « condé » en tant qu'autorisation donnée par une autorité. Souvent le condé était un laissé passé qui permettait de circuler librement. C'est ensuite par extension que celui qui délivre le condé en a pris le nom. Là encore, on comprend que ceux qui se retrouvaient condamnés à la résidence perpétuelle en Guyane une fois leurs peines finie aient une petite envie de voir l’abolition des condés ou souhaiter la mort de ceux qui ne voulaient pas les leur délivrer.

Alors ? Mort aux vaches, Mort aux condés, c'est du folklore maintenant que le bagne est fermé ? Malheureusement, non ! C'est mal connaître les bourriques qui nous gouvernent. En y regardant de plus près, les choses n'ont pas vraiment évolué et ce qui jadis faisait gueuler Mort aux vaches et Morts aux condés à nos ancêtres est toujours d'une trop triste actualité dans le pays.

La République française, sournoise et insidieuse, fait souvent la chattemite pour mieux protéger les nantis de ce pays. Contrôler et mater le peuple est depuis longtemps son passe-temps favori. Certes aujourd’hui le bagne a fermé ses portes et si les techniques de contrôle ont évoluées, l’esprit reste le même. Nos nouvelles « vaches » sont par exemple installées à chaque coin de rue sous forme de caméra de vidéo surveillance (nb de caméras à Kourou ?). Un « condé » est malheureusement toujours nécessaire pour traverser le pays librement et passer sans encombre les check-point militaires de Bélizon ou d’Iracoubo. Bref, les aminches, on n’est pas prêt d’arrêter de gueuler un peu partout dans le pays, à l’instar de nos ancêtres bagnards : « Mort aux vaches, mort aux condés ! »

 

 

 

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 15:05

I

l est là, il est beau, tout en sourire et en tout en tignasse bien soignée, le Luc Chatel, notre nouveau sinistre de l’éducastration nationale.

chatel.jpgAlors là, les aminches, on est franchement verni avec un politocard comme lui. Propre sur lui, élevé chez la curaille jésuitique, un pur produit de l’industrie de la shampouinerie où il a sévi dans le marquetingue avant de se faire la main au service des licenciements. Tu m’étonnes qu’il ait les tifs propres, on dirait qu’il sort perpétuellement d’une consultation en capilliculture biocosméticienne. Faut dire que c’est plus trop la mode de la coupe « mouchodrome » chez les baltringues de la gouvernance, fini les têtes-crane-d’œuf qui nous faisait reconnaître un technocrate à 3 kilomètres à la ronde. Maintenant faut présenter bien pour la téloche. C’est important la présentation et Chatel est un spécialiste du marquetingue du cheveu, le maître Capillo de la scène politique, parce qu’il le vaut bien.

Comme minus de l’éducastration nationale c’est pas un vrai taf, le gars est aussi porte parole du gouvernement. Ça va. Ça va pas le fatiguer trop de porter la parole de ce gouvernement de menteurs qui promet, qui promet et qui, comme tous les gouvernements, ne tiens jamais promesse sauf quand il s’agit de caresser les richards dans le sens du poil.

En cette fin janvier 2010, ça caille sévère à Paris et chacun sait que la froidure c’est pas bon pour les tifs. Alors il vient faire son petit tour des colonies pour se refaire une santé pileuse, histoire de vérifier que le climat équatorial c’est bon pour les douilles. C’est donc reparti pour la grande mascarade de la visite ministérielle. A Kourou par exemple, le blaireau encravaté, a visité le 29 janvier la petite école du village Saramaka. Le matin même ça s’affairait sec pour que tout soit bien nickel pour la visite du locdu. L’école n’a jamais été aussi propre et a même eu droit à un petit coup de peinture pour faire bonne mine. Puis on a vu la valse de toute la valetaille de la hiérarchie cacadémique se presser au portillon pour être sur la photo, la rectrice Robine-des-bois en tête. La représentation pouvait commencer dans cette école bien particulière puisqu’elle est le vestige d’un dispositif d’intégration d’enfants non francophones que le gouvernement auquel appartient le visiteur du jour s’est consciencieusement appliqué à bousiller en supprimant les postes d’enseignants des classes spécialisées. Le sinistre est venu voir comment les trimards de l’éducation guyanaise, ex-médiateurs culturels nouveaux intervenants en langue maternelle (ILM) continuent vaille que vaille d’être au service des enfants du pays alors même que leurs conditions d’embauche n’ont fait que se dégrader depuis que le nabot qui sert de patron à l’invité indésirable est au pouvoir. Mesquinerie, culot, sans gène, bassesse, les politocards ne se referont jamais et il devient urgent de tous les foutre au bourrier. Dès qu’ils sortent de leurs ministères, à chaque visite chez nous autres, pauvres clampins, les cravateux pensent qu’ils viennent voir comment nous travaillons, comment nous vivons. Nouvelle mesquinerie ! A chacun de leurs déplacements, toute une armée de sbires à la botte du pouvoir s’applique à construire la scène d’une réalité qui n’existe pas. Tout n’est que mise en scène et tricherie jusqu’aux enfants de l’école qui, comme ici, on a fait venir en dehors des heures de classe et qu’on a bien briffé pour l’occasion. A chacun de leurs déplacements une cohorte de flicaille quadrille le secteur afin d’empêcher toutes manifestations populaires trop hostiles qui déborderaient la bienséance prônée par les syndicalistes responsables. Bref, même quand ils viennent chez nous les politocards évoluent dans un monde qui n’existe pas mais dans un conte de fée au décor qu’ils se fabriquent eux-mêmes pour l’occasion. Ils ont beau jeu, après coup, d’aller montrer leur gueule de premier de la classe à la téloche et de nous expliquer qu’ils sont venus, qu’ils ont vu, qu’ils ont compris et qu’ils vont tout faire pour que la situation s’améliore. Y en a marre, les noms ont beau changé sur les listes, la politique reste la même. Une politique qui ne vise qu’à détruire ce qu’il reste de services publics. Le Père Spicace te le dit, ça ne tient qu’à un cheveu que ces tocards ne passent aux sévices publics. Pour le reste, on va s’organiser nous même car nous sommes les mieux placés pour apprécier les difficultés locales et proposer des solutions adaptées… Et pour le pognon ? on ira le chercher là où il se trouve, dans la poche des gros richards capitalistes qu’on pendra avec les trippes de tous les politiques qui leur servent la soupe, forcément sans cheveu dedans.

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 18:19

Ah, les coquins ! Ils l’ont fait, bordel de dieu ! Ils ont suspendu le mouvement les gros syndicalistes à deux balles. Au mépris d’une mobilisation de plus en plus forte et de plus en plus déterminée. Au mépris des efforts considérables des copains qui se crèvent pour rameuter la population. Au mépris des efforts de ceux qui vont dans les quartiers pour expliquer aux familles les inégalités de plus en plus grandes qui les attendent demain si on ne se bouge pas aujourd’hui. Le Père Spicace vous l’avait bien dit, il n’y a qu’une chose qui intéresse les bureaucrates : c’est d’aller poser leur derche dans une pièce climatisée à bavasser avec les cravateux de la hiérarchie. Car c’est pas eux, les grosses bourriques de syndicalistes, qui bougeraient leurs culs d’incapables. Non, ils préfèrent élaborer des plans sur la comète et dire que ce n’est pas le bon moment pour que la population se mobilise. Sont-ils aveugles ? Ont-ils autant de merde dans les yeux que dans leur cerveau atrophié pour ne pas voir que la population et les collègues sont déjà mobilisés ? Il n’y a qu’à voir le monde qu’il y avait dans la rue le 3 juin partout en Guyane. A Cayenne certes, où les copains de Grand-Santi, Apagui, Mana et autres avaient fait le déplacement mais aussi à Maripasoula et surtout à Saint Laurent. Car, faut plus en douter, y a que là-bas qu’il peut se passer des choses. Et pour cause, les grosses bourriques n’y sont pas et n’y ont aucune influence. Si c’est donc à l’ouest que tout se joue, nom de dieu, c’est là-bas qu’il faut aller. Franchement les potos, dans ces conditions, on peut se demander vraiment à quoi sert un syndicat. Si vous pensiez que ça sert à s’organiser collectivement pour défendre l’intérêt général, ben vous l’avez profond dans le fion. A ce propos avez-vous remarqué que UNSA est l’anagramme parfaite d’anus. C’est peut-être une forme d’honnêteté intellectuelle pour prévenir le péquin moyen qui se syndique chez eux. Un syndicat ne sert à rien à partir du moment où il ne sert pas à défendre et porter les revendications de la base. Il devient dangereux quand il met tout en œuvre pour brider l’expression populaire et quand il saborde l’organisation collective d’un mouvement de protestation. La dégueulation cacadémique menée, il faut le reconnaître, par les gros syndicats  a décidé de ne plus appeler à la mobilisation et va se contenter d’aller discutailler avec la mission interministérielle de nos revendications. Cette mission, prévue de longue date, les aurait de toute façon reçus et écoutés. Alors, quel est le but d’une telle manœuvre ? Le Père Spicace vous le dit : nous endormir. Car il n’y aura aucune réponse concrète, aucune avancée quant à nos revendications à court terme. Nous aurons juste de belles promesses qui ne seront jamais tenues. Quand ils s’en apercevront, les grosses bourriques viendront nous demander d’adhérer en masse à leur syndicat, de voter pour eux aux élections professionnelles et la prochaine fois, c’est promis, ils ne se laisseront pas faire. Mais c’est trop tard, nous ne sommes pas dupes, nous allons continuer la lutte là où elle a besoin de nous. Nous leur montrerons, à ces nazes, que sans eux on va bien plus loin, que tous ensemble on peut gagner et déjà s’organiser pour construire l’école et la société de demain.

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 16:00
J’ai la rage, mais comptez pas sur moi pour en crever. C’est  une rage à en faire baver à tous ceux qui voudraient voir notre mouvement éclater parce qu’ils n’arrivent pas à le contrôler. Et oui, les copains ! la liberté, ça fait peur et l’auto organisation du mouvement par la base gène les grands pontes des syndicats. On en finira donc jamais avec ces foutus chefaillons à trois francs six sous. Faut vraiment faire quelque chose pour se débarrasser de cette engeance de parasite avant qu’il ne soit trop tard. Non mais, c’est vrai, ça ! Regardez ce qu’il se passe, il est grand temps d’envoyer faire foutre toute cette valetaille du pouvoir.

Car maintenant c’est quasiment sûr, les gros syndicats ne sont pas près à continuer la lutte jusqu’à l’obtention de nos revendications. D’ailleurs, nos revendications, j’ai bien l’impression qu’ils se torchent avec. Ils vont donc mettre le paquet sur la manif du mardi 3 juin qui, je l’espère sera une réussite, et, fort de cette démonstration de force, ils appelleront tout le monde à évacuer le rectorat et à reprendre le boulot. Ils diront que la suite c’est leur taf : la négociation. Et qui ont-ils choisi pour être le porte parole de notre colère ? Le plus abjecte des bureaucrates, le gus le plus méprisant envers les grévistes de base, un de ceux qui ne reconnaîtront jamais la souveraineté de nos AG, le seul qu’on a jamais vu sur le piquet de grève et c’est peut-être mieux car c’est la fosse à purin qui l’y attend.

Va falloir être forts, les camaros ! Ils nous prennent pour des moutons et veulent tout diriger. Montrons leur que sans nous ils ne sont rien, soyons de plus en plus nombreux à occuper le rectorat, forçons la dégueulation cacadémique à venir se frotter à nos AG, car ce n’est que tous ensembles que nous pourrons gagner….

Occupons, occupons avant qu’ils ne s’occupent de nous.

 

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 20:06

Ils sont beaux tous ces syndicalistes à parader dans les média et sur les listes de diffusion Internet. Chacun y va de son analyse pour expliquer pourquoi la position de son syndicat est la meilleure mais franchement y a des coups de pompe au derche qui se perdent. Perso, moi ça me fout le gerbe les bureaucrates récupérateurs et je vais pas tarder à sortir la boite a claques et distribuer les bourre-pifs.

D’abord y a tous ces miteux de l’UNSA et de la FSU qui nous barratinent à chaque « grève d’un jour » qu’ils ne reconnaissent aucune légitimité à l’Assemblée générale qui reconduit la grève. Et puis, bien sur, quand ils s’aperçoivent que les collègues s’organisent et reconduisent vraiment la grève ils vont montrer leurs tronches de cul à la téloche pour dire qu’ils appellent de nouveau à faire grève. C’est comme pour l’occupation du rectorat de Cayenne, y en a pas un pour se bouger le cul et soutenir l’action. Ils nous laissent renifler les lacrimos des condés et dormir dans nos hamacs battus par le vent et la pluie et quand ils sentent le vent tourner et la lutte devenir populaire, on les voit se radiner et porter les croissants le matin. Bon c’est vrai ils sont pas tous du même tonneau et on a vu plus souvent les tronches du STEG et du SGEN mais faut pas se leurrer les copains, c’est kif kif bourricot. C’est comme pour les peut-être moins pire de SUD, c’est pas parce qu’ils ont prêté deux gamelles qu’il faut pas se méfier. Ça sera pas les derniers à venir réclamer notre suffrage pour les prochaines élections professionnelles. Méfie les potos, faisons gaffe. Car depuis une semaine qu’on a posé nos balluches à Troubiran, y a qu’une chose qu’il faut retenir : la lutte c’est nous qui la menons. Sans nous, les syndicalistes mou du genou et de la réflexion ne sont rien. Sinon ça se saurait si les négociations pouvaient améliorer nos conditions de travail, on ne serait pas obligé de délaisser nos élèves et faire du barouf pour se faire entendre.

Alors pour finir ma bafouille, je vous le dis, ne baissons pas les bras et n’attendons rien des grandes centrales syndicales qui, en France, appellent déjà à retourner bosser. Faut continuer à foutre la pression à tout le monde, à notre hiérarchie et à ceux qui prétendre défendre nos intérêts.
Occupons, occupons avant qu’ils ne s’occupent de nous.

 

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